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25/10/2007

Pas la porte à côté

25 octobre à Paris, deux jours après mon retour des galapagos. C'est pas la porte à côté finalement les Galapagos. Tu parles d'une aventure !! Ca commençait pas super bien en fait.

J'ai bien fait de me lever de bonne heure

Le jour du départ, taxi à 4 heures du mat'. J'ai vraiment bien fait de me "lever" de bonne heure!! L'enregistrement à Orly ne commence qu'à 5h30, c'était bien la peine d'arriver de bonne heure. Pi ya un type bronzé qui essaie, à cette heure-là, de nouer avec moi une conversation en espagnol. Ouais j'ai appris l'espagnol à l'école, mais je ne le parle jamais avant le petit déj. Ou alors sous la torture.

En plus le terminal d'enregistrement ne fonctionne pas, même l'informatique est contre moi ce matin. Et bien sur tous les marchands de journaux sont fermés à cette heure-là, je me retrouve à chercher des bouquins en français à madrid, j'en trouve deux dont le roman de Dan Brown "Anges et Démons" qui a succédé à son célèbre Da Vinci Code que j'avais trouvé tellement nul que je l'ai abandonné en plein milieu, en le trouvant très pâle par rapport au "Pendule de Foucault" d'Umberto Eco.

Donc vol paris/madrid, madrid/quito en équateur. Sauf que l'aéroport de Quito est fermé à cause de la pluie et du vent, disons même que le pilote a renoncé à se poser, il avait sorti le train d'atterrissage mais finalement il a remis les gaz. Direction un autre aéroport : Guayaquil. Enfin je préfère ça à me crasher lol.

Résultat me voilà à Guayaquil à attendre un avion pour Quito alors que tous les vols sont annullés. Alors KFC local (lentilles, riz et poulet) servi à table sur un plateau, après un petit détour par les distributeurs automatiques qui n'attendaient que moi pour me permettre de retirer les 300 dollars de paiement local à remettre à l'agence sur place. J'ai de la thune, j'ai mangé, reste plus qu'à attendre qu'un vol accepte enfin de m'amener à Quito.

Finalement j'arriverai à 23 heures à l'hotel à Quito, j'ai mis 26 heures porte à porte. Mort de rire. Le lendemain, altitude et décalage horaire obligent, je ne visite même pas Quito. Je regarde le rugby, zont du bol les anglais, too bad la france éliminée, ça épuise les zall blacks. Super mon hotel est dans un quartier coupe gorge (dangereux qu'ils ont dit dans le lonely planet faut se déplacer en taxi dès la fin d'après midi), au secours. Heureusement ya TV5 car ya bien un match diffusé dans les bars, mais c'est du foot, Venezuela Equateur.

Et puis même pas de seven eleven pour acheter un truc à grignoter, me voilà dans un fast food local, re-lentilles, re-riz et re-poulet avec un coca light.

Le lendemain vol pour Baltra aux galapagos avec une escale en passant à ... Guayaquil. Chui pas sûr d'avoir pris le chemin le plus court ;) Ah si ya bien un gusse de la maintenance à l'escale qui essaie de fixer le signe "Exit" du Boeing 737 au dessus de la sortie de secours droite des ailes. Il essaies plusieurs rouleaux de ruban adhésif différents, avec des résultats assez hétérogènes on dira. Tiens je savais pas qu'un Boeing 737 ça pouvait se réparer avec du scotch.

Dingue aussi le nombre de contrôles de mes bagages en soute ou bagages à main, les galapagos c'est super protégé, ils ont même peur qu'on vienne avec des graines d'espèces non présentes dans les îles.

Juste avant l'embarquement, pas moyen de s'asseoir sur les bancs à l'embarcadère, car des otaries squattent les bancs. Finalement embarquement sur le bateau, 12 touristes à bord, 8 membres d'équipage et un guide naturaliste local. Enfin arrivé !! On va pouvoir passer aux choses sérieuses.

Sauf que je suis malade depuis le début, ça va durer deux jours, je me retrouve à vomir la nuit avec un mal de mer pas croyable mélangé avec un truc aux boyaux sans doute attrapé à Quito. Heureusement ça ne durera pas. Le bateau est nickel tout propre, ça sent pas le gasoil et la bouffe est super bonne.

Fini les retraités français je me mets à l'anglais

Mes compagnons de voyage : un couple de Toronto, le mari obsédé de la photo (il prend 5 fois plus de photos que moi), deux lesbiennes de Seattle, la cinquantaine et très sympatoches les filles, moi je les surnomme Thelma et Louise. Le pire c'est que l'une d'elle ressemble vachement à Susan Surandon. Ecolos en plus, décidément ils me poursuivent :)

Un couple sud-africain de londres, consultant et cheftenne de projets en informatique. Ca permet de causer. Ils ont pris 5 mois de vacances, amérique du sud et asie. Bruce et Michelle, grand moment quand on a eu le résultat de la finale. Le couple de retraités anglais n'en menait pas large. J'ai pas vu le match, mais je soupçonne les anglais d'avoir creusé des tranchées dans leurs 22 mètres.

Ya un couple d'artistes anglais aussi, ils font des sculptures et des mosaïques. Super intéressants.

Par contre c'est sûr, les anglais et irlandais ça bronzera jamais. Ca bronze rouge. En parlant de rouge j'ai toutes les nuances possibles et inimaginables de bronzage, entre le rouge vif et le brun plutôt prononcé. Mort de rire. Ca dépend de la tenue, de la nature terrestre ou nautique des activités et de la couverture nuageuse plus ou moins importante.

Pas une tante canadienne

Pi dans mon groupe ya Hazel, d'origine chinoise née à Hong Hong, habitant Vancouver, architecte, irrésistible au premier coup d'oeil et super sympa. Comme premier sujet de discussion original lol : mes vacances à Hong Kong justement. Forcément ça crée des liens :) Hazel vient de faire l'ascension le chemin de l'Inca (Inca trail, marche en altitude jusqu'au machu pichu au pérou) et veut tenter l'ascension du Kilimanjaro en 2008. Folle tout comme j'aime.

Ils sont bizarres les équatoriens

Ils sont bizarres les équatoriens, ils ressemblent soit à des otaries, soit à des iguanes. Ou bien ils ont des grosses carapaces et bouffent de la salade. Bizarre les gens d'ici :)

Premier jour sur la bateau petite excursion en Zodiac, des requins en surface vus du bateau, des tortues nageant entourées de mangroves, ça devient trop cool.

Deuxième jour ça y est je nage avec des tortues, ya aussi une grosse otarie mâle qui cherche à me poursuivre sur la plage.

Vas-y mon con! J'ai enfin trouvé un mec qui court moins vite que moi. Faut dire que chaque plage a son maître des lieus, un gros mâle qui se ballade en poussant des cri façon ChewWee dans la guerre des étoiles.

Heuuuuhhhh. Mais oui CheWee moi aussi je suis content de te revoir.

Ce qui frappe quand même c'est la proximité des animaux, même les oiseaux ne s'éloignent pas par peur. Ils n'ont pas peur. Car c'est marrant, tout mon petit groupe d'explorateur respecte tout, toutes les règles du parc.

Troisième jour des iguanes rouges, la vache ça c'est des lézards, il pleut ce matin et j'ai le 100-400 plein de buée, la saleté n'est pas étanche. Et puis des albatros entrain de nidifier, plein d'albatros, et un pélican brun sur la plage, il joue avec un oeuf, puis avec un caillou.

Dry landing, wet landing

Atterrissage mouillé ou sec selon le cas. Ca dépend, parfois pour peut descendre du Zodiac sans mettre les pieds dans l'eau, parfois non ;) Parfois même je me casse la gueule en descendant du bateau, et pouf dans l'eau. Elle est froide. Dry landing ça veut dire que je peux mettre mes shoes de rando.

C'est une question d'équilibre

Entre le roulis, le tangage et les marches quotidiennes sur la lave ou sur les rochers mon oreille interne est soumise à rude épreuve. Quand je dis rochers, je veux dire que ce sont des îles volcaniques sans trop de végétation et qu'à moins de refaire les galapagos pas d'autre choix que de marcher sur les rochers avec le sac à dos photo, mes shoes de rando (je les AIME maintenant) et l'appareil en bandoulière avec le zoom immense. C'est que les albatros ça se mérite. Nouvelle chute, cette fois-ci sur les rochers, et hop l'appareil photo que je dépose tranquillement sur de la végétation avec de m'occuper de ne pas me casser une jambe. A force de nager et de marcher je me demande si je vais pas devenir une libellule.

Et puis des pingouins, à l'équateur. A pleurer. Les tortures terrestres énormes et préhistoriques.

Faire la queue à la poste

Ici ya un bureau de poste. Celui des pirates, depuis des siècles. On laisse ses cartes postales en espérant que quelqu'un les amènera à bon port. 5 français sont passés par là, j'ai récupéré leur carte postale, je vais les poster depuis la france. Sans doute l'occasion de se faire des amis!

Une histoire de football

5-0 le score est sans appel. L'équateur s'est fait écraser par le Brésil en football. Tout l'équipage est écoeuré. Faut dire que c'est un truc sérieux le football en équateur. Les équipages se rencontrent même, en tenue de footballeur, sur leurs loisirs dans les îles. Et ya un membre d'équipage qui m'a mimé un des but encaissés par l'équateur, le goal se mettant lui-même la balle au fond des filets par un "contrôle" de la poitrine. Dingue, 5-0. Ca frôle le score de baby foot. Fanny paie à boire.

Une histoire de requins

Le matin atterrisage en Zodiac sur la plage, au mileu des requins. Beaucoup de requins, maximum deux mètres. Il attendent qu'un bébé otarie s'aventure dans les eaux peu profondes du bord de la plage pour le dévorer. La vache.

L'après-midi, tuba à partir du bateau vers cette même plage. Les requins étaient partis, dommage. Dommage, dommage, même s'ils sont censés être inoffensifs, j'avoue que je m'attendais à me trouver nez à nez avec un requin ou deux. Frissons tout au long la plongée quand même, même si je n'ai vu que des raies (immenses), des poissons multicolores et des otaries. Les otaries dans l'eau c'est facile. Tu les vois, et deux secondes après tu ne les vois plus. C'est trop rapide. Des torpilles. De belles torpilles. La grâce.

Le dernier soir cette fois-ci les requins pas marrants à la lampe torche. Immenses. Ooops je sais pas si c'est le fond de l'air ou le fond de l'eau qui est frais, mais ça me donne pas envie de me baigner ;) Toute façon il fait nuit :) Et puis j'ai une partie de "uno" à faire avec copains anglo saxons et Hazel en buvant une bière (ou deux).

Putain ils sont jaunes

Les iguanes terrestres sont .. jaunes. Qu'ils sont beaux. Ils se nourissent de cactus. Enormes. Et des oiseaux, pleins d'oiseaux. Les "blue footed boobies" (fous à pattes bleues) faisant la ronde amoureuse avec des bruits de sifflet et en marchant de travers.

Une histoire de dauphins

Deux fois des dauphins à l'étrave du bateau. La deuxième fois en très grand nombre et plein de frissons partout partout. Déjà les dauphins roses à Hong Kong c'était pas mal, là ça me donne envie de sauter du bateau. On a beau dire, les dauphins en liberté c'est quelque chose.

Midnight express

Embarquement à Quito, contrôle de police. Elle fouille ma valise la policière qui s'obstine à me parler espagnol, vérifie s'il y a un double fond à ma valise. Me demande pourquoi je ne ramène pas de souvenirs, réponse : seulement des photos (et au fait mon sac de voyage "galapagos discovery" c'est pas un souvenir ça? c'est du poulet?). Et puis le gros sac à linge sale elle me demande "ropa sucia"? (linge sale?). Euh oui, et si tu veux pas t'évanouir laisse mon linge sale dans le sac. Bon elle abandonne ses soupçons en ouvrant mon sac à dos rempli de matos photo. Je te l'ai dit, je suis venu faire des photos aux Galapagos. Je me demande si on peut regarder les matchs de foot à la télé dans les prisons en équateur.

Sauvé de la prison par mon appareil photo. Ouf :)

Taka y aller toi aux galapagos

Vraiment c'est inoubliable. Le meilleur du meilleur du voyage. Des frissons de plaisir encore et encore, la bouche grande ouverte en voyant toute cette nature même pas hostile à portée de main (et de zoom). Pas le paradis non, mais on se rapproche. Tout simplement miraculeux comme endroit.

Au retour bien sûr, l'avion a fait escale à Guayaquil, tiens c'est marrant je suis déjà passé par là. Entre le départ du bateau et l'arrivée à sartouville plage, il se sera écoulé ... 50 heures. Mais bon si tu veux pas y aller taka te passer un DVD sur les galapagos.

Moi j'ai pris 2 500 photos, reste plus qu'à les trier et préparer le carnage en antartique.

Pensée du jour

Eh t'as vu les grèves en france? Non, désolé, j'ai pas pu, je faisais du tuba aux Galapagos.

pouf pouf.

Commentaires

coucou !
1ère incursion dans ton blog les galapagos par procuration; au cybercafé..pour envoyer un maiol à l'insepcteru académique..
je suis toujours en déménagement après la case maroc..
ch

Écrit par : christine | 25/10/2007

Bon y'en a marre chaque fois que je lis un de tes récits je change ma prochaine destination de voyage. Enfin pas la prochaine mais la suivante parce que dans 15 jours c'est Sri Lanka puis Maldives :)
Mais avant d'aller aux Galapagos va falloir que j'investisse dans le matos photo parce que sinon je sens que c'est un coup à rentrer frustré :-/
A+

Écrit par : Antoine | 25/10/2007