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22/03/2009
Dans la série Benoît est un con ...
22 mars, le pape ça s'arrange pas. Aujourd'hui deux mots sur les limites bienpensantes à l'humour qui nous interdit de rire de tout ou presque. Je fais plus court aujourd'hui.
Benoît franchement ça s'arrange pas
Faut qu'il fasse attention le pape, il va finir sur un podium avec Dieudonné !! Alors après la réintégration du pape révisionniste, l'excommunication de la mère d'une enfant de 9 ans qu'elle a eu le malheur de faire avorter des enfants issus d'un viol par le beau-père. et ensuite l'incroyable "le préservatif agrave le problème" à propos du préservatif en afrique ...
Expliquez-moi pourquoi le pape ne peut pas simplement dire que le meilleur remède c'est la chasteté, le mariage et la fidélité, et que si on ne parvient pas à respecter cet idéal catholique, alors pour ne pas se mettre en danger et ne pas mettre en danger autrui, alors dans cette faiblesse on peut utiliser les préservatifs.
Je ne vois pas en quoi ça remet en cause le dogme. Et à tous les cathos qui expliquent que le pape ne peut pas dire autre chose, car c'est le dogme, réfléchissez un instant. Prôner la morale ou les valeurs catholiques n'est pas une raison pour être responsable de morts supplémentaires. Il suffit de dire que si on n'a pas la force ou la foi suffisante pour respecter le dogme, alors il vaut mieux ... se protéger.
J'arrive pas à comprendre. Et je me demande si je ne frôle pas l'envie d'étouffer le pape avec un ruban rouge sidaction. Franchement !
Humour bienpensant
Alors ça y est on a plus de droit de se moquer de Strauss Kahn, des zomos, des religions, des noirs, des bleus, des marseillais, des juifs, des belges et j'en passe. Loin le temps ou Desproges commençait son sketch en demandant s'il y a des juifs dans la salle !!!
Aujourd'hui c'est ttttorrible, dès que tu fais une blague sur une minorité c'est foutu, c'est troporible, t'as pas le droit c'est pas bien.
Alors juste pour le fun, quelques unes qui m'écroulent de rire en ce moment, vive l'humour noir :
- un enfant est ressorti vivant après le lavage d'une machine à laver. Conclusion : la machine à laver ça remplacera jamais vraiment le congélateur ...
- vous n'avez pas de ticket pour les concerts de michael jackson, ça vaut peut être le coup de contacter la famille d'Alain Bashung, si ça se trouve lui il en a acheté ...
- coup de bol j'ai eu de billets, j'étais prêt à sacrifier mes deux nièces en bas âge et les confier à Michaël.
Non on ne peut plus rire de ce qu'on veut, il se trouvera toujours une ligue de vertue pour ne pas trouver ça drôle.
Manif de mes defs
Elle commence à être bien triste la chef du médef. Maintenant que le gouvernement a réorienté la colère des gens vers les patrons, elle a l'air bien malheureuse à la télé. Non les patrons yzi sont pour rien.
Le G20, à part des supérettes de proximité à paris, je me demande franchement si ça va donner qque chose. Je vous parie que non ou presque. Si à la limite ils peuvent convenir de faire des réunions futures. Ca c'est une résolution.
Vive les italiens
Heureusement ya les italiens pour prendre une branlée au rugby. Car sinon on serait restés sur une catastrophe historique. J'arrivais pas à en croire ma télé. J'ai cru être sur la TNT. Ca frôlait le paranormal. Les X-files.
Pensée du jour
On peut rire de tout, oui, mais pas avec tout le monde.
18:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pape, politique, sarko, medef, stéphane, guillon
Commentaires
Yo man!
Je sais pas si tu publieras le commentaire mais voilà une petite explication sur les propos du pape qui merite d'être lue, ne serait-ce parce qu'elle s'écarte un peu du lynchage médiatique auquel on assiste depuis quelques jours. Alors certes le discours pourrait être simplifié, mais il perdrait en profondeur et donc en efficactité...
Zenit : La prévention à partir du préservatif aggrave t-elle la pandémie du sida ?
Mgr T. Anatrella : Que dit le Pape exactement ? Je le cite car ses propos ont été rapportés d'une façon approximative et, une fois de plus, déformés.
« Je pense que l'entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l'Église catholique, avec ses mouvements, ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant'Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida. Je pense aux camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades. Je dirais que l'on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S'il n'y a pas l'âme, si les Africains ne s'aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d'augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l'un envers l'autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre effort est double : d'une part, renouveler l'homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre ; d'autre part, notre capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, à rester présent dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la réponse juste. L'Église agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Nous remercions tous ceux qui le font ».
C'est le rôle du Pape d'affirmer que, sans une éducation au sens des responsabilités, on pourra difficilement faire diminuer l'expansion virale. La transmission du virus du sida est parfaitement évitable. Il ne s'attrape pas comme celui de la grippe. Il est lié aux comportements et aux pratiques sexuelles. En ciblant uniquement le préservatif, en laissant entendre « fais ce que tu veux », on risque de confirmer des comportements qui posent déjà problème et on évite de les penser. Le préservatif n'est pas un principe de vie. C'est la responsabilité qui est un principe de vie.
Dans la société actuelle, le sens des choses et des mots est souvent inversé quand on affirme par exemple que « le sida est la maladie de l'amour ». Il s'agit plutôt du contraire : il est surtout l'expression d'une errance affective et d'une impulsivité sexuelle. Autrement dit, il y a un certain conformisme de la prévention qui évite de poser les vraies questions au sujet des comportements sexuels aujourd'hui. Nous avons à nous interroger afin de considérer l'expression sexuelle avec davantage de dignité qu'en favorisant des conduites et des pratiques inconsidérées. C'est la question du sens de l'amour et de la fidélité qui se trouve posée. Il ne s'agit pas de propos régressifs comme certains ont voulu le dire, mais bien au contraire d'inviter à une réflexion qui est d'abord humaine avant d'être confessionnelle. Il y a une autre façon d'orienter la prévention qui est plus structurante que de s'en tenir uniquement au préservatif qui incite à continuer des pratiques problématiques. N'est-ce pas une façon d'entretenir la confusion de laquelle Benoît XVI nous invite à sortir. Car je le répète, avoir comme seul horizon des moyens « prophylactiques » pour lutter contre le sida est insuffisant si cette lutte n'est pas accompagnée d'une réflexion psychologique, sociale et morale. La politique de santé publique aurait à y gagner en humanité et en efficacité.
Zenit : L'Afrique semble moins touchée par cette polémique que la France ?
Mgr T. Anatrella : L'accueil fait au Pape par les africains est extraordinaire. Les foules sont nombreuses et très joyeuses. Les discours de Benoît XVI sont d'une grande qualité et tracent des voies d'espérance pour ce continent. Malheureusement, l'obsession des médias pour le préservatif obture l'importance de ces discours. Faut-il y voir une forme de paresse intellectuelle et d'obscurcissement de la conscience, et d'une vision étroite et partiale des choses ?
Il est vrai que les premiers concernés par les propos du Pape savent les entendre et les recevoir à quelques exceptions près. D'ailleurs de nombreux pays africains organisent la prévention contre le sida autour de trois principes : « abstinence, fidélité ou préservatif » et cela provoque des effets positifs. Les occidentaux sont incapables de comprendre cette démarche. Nous recevons d'ailleurs de nombreuses réactions venues d'Afrique qui en ont assez de se voir imposer les modèles sexuels des sociétés occidentales, qui pour soutenir ces modèles sexuels, sont évidemment accompagnés de moyens de protection. Il s'agit d'un nouveau colonialisme comportemental qui bouleverse les sociétés africaines. Certains se révoltent de voir se développer un « vagabondage » inconnu jusque-là en Afrique où le sens de la fidélité et de la famille est respecté et honoré. Certains occidentaux perdent le sens de cette dignité.
Il y a un décalage entre l'Afrique et les pays occidentaux concernant la sexualité. Je dois me rendre prochainement en Afrique et je mesure, en préparant mes conférences, combien ce continent a beaucoup de choses à nous apprendre là où nos modèles occidentaux du sexe recherché pour lui-même, véhiculés par les médias, brouillent le sens de la sexualité humaine.
Zenit : Comment voyez-vous le rôle des médias et les prises de position de décideurs politiques et sociaux ?
Mgr T. Anatrella : Nous assistons à une sorte de lynchage médiatique où la mauvaise foi se mêle au procès d'intention et à la surinterprétation. Tout et n'importe quoi s'exprime contre le Saint-Père, le plus souvent sans tenir compte de ce qu'il dit vraiment. Ce n'est pas le Pape qui est un problème. En revanche, les médias et les réactions de certains décideurs politiques et des prescripteurs sociaux posent un sérieux problème. L'unanimité en la matière est pour le moins suspecte. Le Pape sème le trouble à juste raison ! Les médias pourraient parler avec un minimum de rigueur en cherchant à davantage à expliquer afin que les propos du Saint-Père soient au moins restitués en vérité. Comme à l'habitude, une phrase citée hors contexte déclenche une série de réactions totalement irrationnelles. Comment voulez-vous que des personnes qui n'ont comme écho que ce que rapportent les médias puissent réagir avec sérénité ? Mais je pense qu'en réalité on ne souhaite pas entendre un autre discours que celui du préservatif ! Certains tentent de porter un autre message mais les réactions des journalistes sont toujours les mêmes : « C'est trop compliqué ! ». Effectivement le sens de la vie et de l'amour est complexe, mais il est pourtant nécessaire de prendre le temps pour l'expliquer. Ce temps n'est apparemment pas celui des médias. Je viens d'en faire l'expérience : pour la radio, la télévision et la presse écrite, le temps qui nous est accordé pour répondre est extrêmement limité alors qu'ils consacrent un espace très large à toutes sortes de détracteurs. Il y a notamment les professionnels de la contestation parmi une faible minorité de catholiques extrémistes qui sont édifiés en experts et ne parlent que d'eux-mêmes en faisant de la surinterprétation idéologique, bien loin de la pensée chrétienne. Des responsables politiques se présentant comme catholiques, cherchent à se démarquer de l'Église en adoptant des idées qui ne sont pas en cohérence avec son enseignement, et affirment s'y opposer au nom de leur foi comme s'ils prenaient leur foi personnelle pour un magistère. Nous sommes soumis à un conformisme dominant qui nous éloigne du bon sens et des simples normes d'humanité si nécessaire en matière de sexualité.
Écrit par : Antoine | 23/03/2009
Plutôt qu'un copier coller ton avis m'aurait intéressé.
Que dire du texte et des explications, ça me parait tourner en rond pour justifier ce qui est une erreur non justifiable. Pourquoi le pape n'exprime pas l'opinion "abstinence, fidélité ou préservatif", tout simplement, pourquoi vouloir à tout prix justifier le discours du pape parce qu'il ne peut avoir tort ?
Je ne comprends pas cette obstination à ne pas regarder la réalité en face de la part de l'église. Je ne critique pas l'idéal, je suis le premier à croire à la fidélité (moins à l'abstinence ou l'interdiction de la contraception) et à la morale ou l'éthique en général, mais le dogme ne doit pas empêcher d'être en contact avec la réalité. Les gens crèvent du sida en afrique, et le discours doit être de sauver leur vie en priorité. Le dogme vient ensuite. C'est comme si on disait à des gens qui crèvent de faim que la gourmandise est un pêché mortel. C'est vrai, mais çà aide pas.
C'est même contradictoire ! La vie d'abord non ?
Et Benoit XVI ? eh bien, trois fois de suite il me semble bien loin de la réalité. Je regrette vraiment Jean-Paul II, j'espère que ce pape-là saura arrêter les conneries à répétition et prendre toute sa dimension spirituelle.
Écrit par : Mogwai | 23/03/2009
Tu as raison, un copié-collé n'a jamais permis d'exprimer une opinion personnelle et j'aurais dû me contenter du passage qui replace la phrase dans son contexte. Mais le reste me paraissait intéressant quand même donc j'ai tout mis. Mauvais choix apparemment (ce ne sera ni le premier ni le dernier).
J'ai les mêmes difficultés que toi avec le remplaçant de JP.II, mais n'oublions pas qu'il n'était lui-même pas vraiment souple sur la question du préservatif. Espérons que le suivant sera plus moderne.
Écrit par : Antoine | 24/03/2009